Le Parc naturel régional (PNR) de la Brenne s'est construit sur une polarité qu'il a rendue centrale celle des étangs de la Grande Brenne. Ainsi, l'étang brennou constitue l'achétype paysager de ce territoire, composé de motifs payagers emblématiques : la bonde, le roseau, l'oiseau. Théâtre d'un saissisant renversement de valeurs opéré depuis le XVIIIe siècle, ce payage-vitrine, devenue fierté locale, est mis en valeur par la structure du PNR et convoité par les visiteurs.Pourtant les mutations paysagères, intimement liées à l'avènement de nouvelles pratqiues, menacent l'identité paysagère de la Brenne.
De plus, autour du coeur de la Grande Brenne, existent d'autres paysages moins connus et moins valorisés, aux problématiques et enjeux singuliers. Lors de la redéfinition des objectifs de la Charte (2008), les élus du Parc ont ressenti ce qui a trait à une discordance paysagère, territoriale et identitaire.
Ils ont souhaité « valoriser la disparité paysagère du Parc », et travailler sur un fil conducteur qui permettait de considérer ce territoire comme un tout cohérent.
Cette thèse de recherche-action propose d'aborder cette problématique par l'angle de payage, en questionnant les représentations individuelles et collectives des paysages, et par delà du territoire? Au travers la mobilisation de l'outil photographique, grâce à des animations paryicipatives menées durant 26 mois, habitants, visiteurs, élus, salariés du Parc et professionnels de l'aménagement ont été invités à se questionner sur les paysages du Parc, à formuler un point de vue puis à échanger ensemble. Ce travail d'animation et de méditation paysagère est aujourd'hui restitué sous la forme d"un observatoire photographique participatif du paysage, itinéraire photographique qui dote le Parc d'un outil se suivi opérationnel de ses paysages.