Les élus et les agents des Parcs sont de plus en plus soumis à des projets dits d’habitation légère. Si ce principe permet l’accueil de nouveaux habitants sur un territoire et à des porteurs de projets de tester une activité et un mode de vie, il peut aussi être source de réticence locale et d’étalement urbain dans des logiques de provisoire qui dure ... Aujourd’hui il convient donc d’aborder ce phénomène sereinement et de réfléchir ensemble à une stratégie qui permet à la fois des expérimentations intéressantes sans perturber la gestion écologique et agricole de la planification et en intégrant dès l’amont les porteurs de projet. Il s’agit d’étudier et d’observer quelle approche et quelle grille permettent d’identifier et de distinguer la nature d’un habitat précaire vernaculaire négligé, d’une occupation précaire à tout point de vue : acceptabilité, lien du projet avec les habitants permanents, qualité de vie, dignité, qualité paysagère et urbaine ; et de façon opérationnelle, voir ce qui est expérimental, réellement réversible, recyclage en matériaux, de l’ordre de l’expérience nature ... Et dans ce contexte d’imaginer des types d’accompagnement et de choix judicieux pour les collectivités des Parcs naturels. Dans cet esprit, nous vous proposons l’ordre du jour suivant :
Programme
1) Le cadre réglementaire
2) L’enjeu local
3) Tour des Parcs des situations
4) Esquisse d’un positionnement du réseau.